Le terme canoë-kayak désigne de façon générale toute embarcation propulsée à l’aide de pagaies. Découvrez les informations essentielles sur cette discipline.

Les compétences indispensables pour la pratique du canoë-kayak

Le kayak est une embarcation légère et instable qui exige différents types de compétences :

  • Sécurité : assurer sa sécurité et celle des autres en prenant en compte les particularités du milieu, par exemple en étant capable de réagir rapidement en cas de retournement de l’embarcation.
  • Technique : maîtriser l’interaction entre son kayak et le milieu. Prendre appui sur l’eau pour avancer en dépassant les problèmes d’équilibre.

Les caractéristiques de la pratique du kayak

Utilisé à l’origine en mer, le kayak s’adapte à merveille à la pratique en eau calme. La Seine est un merveilleux terrain d’entrainement pour travailler sa gestuelle et son équilibre dans le kayak. De nombreux itinéraires de randonnée permettent d’améliorer son coup de pagaie et donc son endurance.

Le kayak polo :

Le kayak-polo (appelé canoe-polo dans certains pays, notamment les pays anglophones) est un sport collectif où deux équipes de cinq joueurs, chacun dans un kayak, s’affrontent avec un ballon sur un plan d’eau rectangulaire pendant deux mi-temps de dix minutes. L’équipe gagnante est celle qui a inscrit le plus grand nombre de buts.

Le kayak-polo est pratiqué dans de nombreux pays sur tous les continents, en loisirs et en compétition. Des championnats du monde sont organisés tous les deux ans par la Fédération internationale de canoë.

Ce sport est souvent décrit comme un mélange de kayak, de handballbasket-ball et de water-polo. La tactique et la lecture du jeu ressemblent au handball, basket-ball et au water-polo, mais à cela est rajouté la complexité des bateaux, en termes de positionnement pour tirer, de propulsion, et de protection de la balle.

Principes du jeu

Une attaquante (en gilet jaune) a passé la défense adverse (en blanc) et vient de tirer au but. La gardienne de but a tenté d’empêcher la balle d’entrer dans le but avec sa pagaie, mais n’était pas correctement placée, elle échoue.

Les joueurs se passent la balle à la main ou à la pagaie. Un joueur en possession de la balle peut être contré par un adversaire grâce à la main ou à la pagaie de ce dernier ou bien être déstabilisé en étant poussé, sur l’épaule et d’une seule main. Un joueur n’a pas le droit de conserver la balle plus de cinq secondes. Il peut dribbler en lançant la balle hors de sa portée, devant ou latéralement, pagayer puis récupérer la balle à nouveau.

Les remplacements de joueurs peuvent être effectués à tout moment pendant le jeu, sans avertir l’arbitre. Le joueur qui sort du terrain doit traverser entièrement sa ligne de but, avant qu’un autre joueur ait le droit d’y rentrer.

Un match dure 20 minutes, décomposées en deux mi-temps de 10 minutes. Les équipes changent de côté à la mi-temps. À chaque début de mi-temps, les cinq joueurs de deux équipes doivent s’aligner sur leur ligne de but, la balle est lancée au milieu du terrain par l’arbitre, et un joueur de chaque équipe se lance dans un sprint pour récupérer la balle en premier.

La plupart des règles concernent la sécurité des joueurs. Il existe trois types de sanctions, représentées par des cartons vertsjaunes, et rouges. Le carton vert signifie un avertissement; le carton jaune signifie une exclusion temporaire de 2 minutes; le carton rouge signifie exclusion pour le reste du match et le match suivant.

Arbitres

L’arbitrage se compose de deux arbitres, un de chaque côté à l’extérieur du terrain. Chacun se déplace le long de la ligne de touche, à pied de préférence, en bateau quand il n’y a pas le choix. Les arbitres sont secondés par deux juges de ligne, placés le long des lignes de but et ayant pour mission de signaler les corners, sorties de but ainsi que les touches si nécessaire. À la table de marque, un marqueur tient à jour la feuille de match, et le chronométreur contrôle le temps de jeu et les temps d’exclusion.

Le chronomètre est stoppé à chaque but ou lorsque l’arbitre signale un temps mort, jusqu’à la remise en jeu annoncée par l’arbitre (coup de sifflet). Il n’y a pas de prolongations ni de temps additionnel.

Terrain de jeu

Le kayak-polo se joue à l’intérieur dans une piscine, ou à l’extérieur sur une eau calme (un lac ou une rivière avec peu de courant). Le terrain doit mesurer, dans l’idéal, 35 mètres par 23 mètres. Les bords du terrain sont délimités par des cordes flottantes.

Un but (de 1×1.5 mètre) est un cadre avec un filet, suspendu à deux mètres au-dessus de l’eau. Un joueur, en qualité de gardien, défend le but avec sa pagaie levée verticalement. Des règles spéciales concernent le gardien de but, comme le fait que l’équipe attaquant n’a pas le droit de toucher le gardien. La longueur des pagaies utilisées par les gardiens de but sont souvent plus longues que celles utilisées par les autres joueurs.

Matériel et équipement

Les joueurs portent des gilets de protection et un casque avec grille de protection, semblable au casque de hockey sur glace. Les pagaies de kayak-polo sont légèrement plus robustes que les pagaies ordinaires, et sont composées de matériaux composites comme la fibre de carbone ou de kevlar. Pour des raisons de sécurités, l’épaisseur des pâles des pagaies doit être d’au moins 5 millimètres pour qu’elle ne soit pas tranchante. La balle est la même qu’en water-polo.

Quant aux embarcations utilisées pour la pratique, elles sont plus courtes pour une plus grande maniabilité (l’arrière, plat, doit permettre de faire demi-tour en très peu de temps). Leurs pointes sont arrondies et rembourrées (à l’avant comme à l’arrière) pour éviter les blessures à la suite de chocs. Les kayaks sont également assez plats afin de faciliter l’enfournement (action qui consiste à passer sous le kayak de l’adversaire).

Le stand up paddle :

Le stand up paddle aussi nommé SUP, ou simplement paddle ou plus rarement planche à rame1, est un sport de glisse nautique où le pratiquant se tient debout (stand up en anglais) sur une planche plus longue qu’une planche de surf classique, se propulsant à l’aide d’une pagaie (paddle).

Dragon boat

Le bateau-dragon est un sport nautique d’équipe qui utilise un type de pirogue appelé aussi bateau-dragon. Les bateaux-dragons de classe internationale qui sont plus petits que les modèles traditionnels pour des raisons de coûts de transports, embarquent 22 personnes dont 20 pagayeurs.

L’équipage comprend les 20 pagayeurs (paddlers), le batteur (drummer) et le barreur (steerer).

  • Les pagayeurs:

Ils sont assis deux par deux, côte à côte, sur chacune des 10 rangées de sièges, dans le sens du mouvement du bateau.

Les pagayeurs sont placés dans le bateau en tenant compte de plusieurs critères:

À l’avant du bateau, là où les places sont plutôt étroites, on place les petits et légers gabarits. Ceci permet du même coup, de garder la proue du bateau relevée et réduire la résistance. Ces pagayeurs doivent avoir une très bonne synchronisation car ce sont eux qui donnent le rythme à tout le reste du bateau. On les appelle les “pacers”. Une bonne technique et une bonne endurance sont aussi nécessaires.

Les places du milieu du bateau sont réservées aux plus grands et plus forts pagayeurs. C’est là qu’ils seront le plus à leur aise. Cela permet aussi de garder le bateau équilibré. On les surnomme “engine room”.

Les places à l’arrière du bateau sont occupées par différents types de pagayeurs. Souvent, les moins bons pagayeurs sont aussi placés à l’arrière, mais du fait de la vitesse et de la turbulence de l’eau à l’arrière, leur contribution peut parfois être peu perceptible. Idéalement, de bons techniciens sachant garder le rythme en tout temps sont nécessaires à cet endroit.

Les pagayeurs capables de pagayer à droite et à gauche sont particulièrement appréciés car ils peuvent être placés plus librement ce qui facilite l’équilibrage du bateau.

  • Le batteur:

Placé à l’avant du bateau, il peut utiliser le tambour afin de battre la cadence. Lors des courses, habituellement les équipes n’utilisent pas le tambour et utilise plutôt leur voix afin d’éviter un mélange avec les autres équipes. Habituellement, le batteur va répéter les commandes du barreur afin de s’assurer que les pagayeurs à l’avant ont bien compris les commandes. Plus petit et léger est le batteur, moins de poids sera ajouté au bateau.

  • Le barreur:

Placé à l’arrière du bateau, il est responsable de garder la ligne de course. Lors des courses longues distances, il est même possible qu’il ait à faire un ou des virages (à tous les 500 ou 1 000 m dépendant de la longueur du bassin).